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Cervicalgies
Qu'est ce qu'une douleur ?
La douleur est (selon l’Association Internationale pour l’Étude de la Douleur) “une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans ces termes”.
Il existe deux types de douleur:
- Aiguë (une main posée sur une plaque de cuisson, une coupure) qui est de courte durée.
- Chronique (migraine, fibromyalgie, arthrose, lombalgie, musculosquelettique ou neuropathique) qui se répète et dure sur une période de plus de trois mois.
C’est une sensation subjective liée à un message de douleur, un stimulus transmis par le système nerveux.
Elle correspond à un signal d’alarme et d’action envoyé par l’organisme et incite à résoudre le problème qui la provoque avant qu’il ne provoque trop de dégâts.
La douleur résulte d’une anomalie qui peut prendre la forme d’un geste mal effectué, d’une mauvaise posture, d’une zone du corps trop faible, d’un déséquilibre musculaire, d’une trop forte sollicitation…
Une douleur projetée ne survient pas au niveau de l’irritation des nerfs mais au niveau des régions innervées par ces nerfs.
La douleur projetée correspond à une sensation douloureuse en un site autre que la zone où a réellement lieu l’activation des récepteurs nociceptifs (récepteurs sensoriels de la douleur qui fait naître un message nerveux lorsqu’il est stimulé). Un même nerf peut innerver plusieurs parties du corps à la fois. La plupart du temps, le cortex cérébral fait la différence entre les différents endroits innervés, mais il arrive qu’il analyse mal l’information, et l’on ressent alors une douleur à un endroit “sain”.
Les cervicales ?

Les vertèbres cervicales sont au nombre de sept, dont trois particulières : l'atlas (C1), l'axis (C2) et la septième vertèbre cervicale dite vertèbre proéminente (C7). Les vertèbres cervicales C3, C4, C5 et C6 ont des structures similaires. Au court des premières années de vie la lordose (creux) cervical se met en place afin de redresser la tête de bébé et de lui permettre de découvrir le monde qui l'entour. Lors de l'accouchement le passage par la voie passe du bébé est important car il crée un premier phénomène de lordose.
Les premières cervicales (C1,C2, C3) ont un rôle de maintient de l'horizontalité du regard. Elles peuvent être sujets à des douleurs principalement lors de problème auditif, visuel et d'équilibre. La ligne central de gravité du corps passe par C2, le corps vertébral de L3, le promontoire sacré, à l’aplomb des articulations coxo-fémorales et du genou pour finir à l’articulation talo-naviculaire.
C4 quant à elle est l'apex (le sommet ou le centre) de la courbure cervicale, elle se situe en projection de l'os hyoïde.
C5 est l'une des vertèbre les plus mobile, permettant alors une bonne adaptation du segment cervical sur le thoracique
C7 est la dernière vertèbre cervical, elle va laisser ensuite place à T1 ou D1 (T Thoracique, D Dorsal) pour former la colonne thoracique. Le piédestal des cervical descend jusqu'à la 3ième voir la 4ième dorsal.
Pourquoi a-t-on mal au cou ?
Toutes les personnes travaillant sur tablette ou écran avec un cou en hyperextension sont également sujettes à ces troubles musculo-squelettiques (TMS) du cou. «L’insuffisance musculaire du cou est liée à la sédentarité, au métier et à la morphologie de chaque individu.
Egalement d’origine musculaire, le torticolis ou «lumbago cervical», est lui aussi lié à une malposition comme de dormir sur une literie ou un oreiller mal adapté. Plus rare, mais tout aussi douloureuse, l’entorse cervicale appelée communément «coup du lapin» survient généralement après un accident ou un traumatisme.
L’autre grande pathologie du cou est l’arthrose des vertèbres cervicales, ou uncarthrose, essentiellement liée à l’âge, à la génétique et aux antécédents d’accidents ou de traumatismes (fractures, luxures). Avec l’usure progressive du cartilage articulaire, douleurs, céphalées et rigidité de la nuque sont fréquentes, particulièrement chez les personnes de plus de 70 ans. Les rotations du cou sont également plus limitées. La névralgie cervico-brachiale est l’une de ses principales complications.
Cette sciatique du bras obéit au même mécanisme que pour le bas du dos, Une hernie discale ou des becs osseux comprimant les racines qui innervent le bras provoquent des douleurs au cou et au bras irradiant jusqu’aux doigts.
Pour éviter une cervicalgie et des troubles musculosquelettiques (TMS) au travail, il est important d'organiser des pauses. Au bureau, contrairement à ce que l'on pense, les troubles musculosquelettiques sont liés à l'inactivité. Lorsque le regard est fixé sur un écran, par exemple, des tensions musculaires apparaissent dans le cou, immobile trop longtemps, et provoquent des cervicalgies, au premier rang des troubles musculosquelettiques (TMS) au bureau. Les TMS sont, en France, les maladies professionnelles les plus indemnisées par la Sécurité sociale. Les cervicalgies sont donc fréquentes dans les métiers de précision comme la chirurgie ou la couture sur machine, mais aussi lorsque le travail nécessite l'utilisation d'un écran.
De simples pauses actives de 5 minutes toutes les heures permettent aux fibres musculaires de se «remettre à zéro. Se lever, faire quelques pas pour changer de position peut suffire. Lorsqu'il n'est pas possible de faire de vraies pauses, il faut penser à modifier sa posture de travail: travailler debout, orienter différemment l'écran pour changer la position des yeux, du cou et des épaules ou encore alterner les mouvements des bras en utilisant la souris et les raccourcis clavier. Certains logiciels (RSIGuard, MUSKA TMS) permettent de prévenir les TMS en rappelant à l'utilisateur de changer de position, en lui indiquant des exercices simples pour mobiliser ses membres ou des astuces pour varier les gestes effectués à son poste.
Le choix d'une bonne literie est crucial pour préserver son dos et son sommeil. Qui dort mal, souffre plus. Aujourd'hui, il est clairement établi qu'un sommeil dégradé augmente notre sensibilité au chaud, au froid, à la pression et exacerbe donc nos sensations douloureuses. Et vice versa : les douleurs perturbent la qualité de notre sommeil, surtout en seconde partie de nuit où le taux de cortisol, un anti-inflammatoire naturel, est au plus bas. Un cercle vicieux peut ainsi s'installer où les nuits agitées réveillent les douleurs enfouies qui, à leur tour, rendent les nuits de plus en plus difficiles. Quels que soient les publics testés, jeunes, vieux, couples, le passage d'une literie vétuste à une literie neuve adaptée au sujet s'accompagne toujours de deux améliorations significatives : une augmentation de la part du sommeil lent profond (+ 7 à 15 %), une diminution du nombre et de la durée des microréveils (+ 26 %). Bref, on dort plus, mais surtout beaucoup mieux car le sommeil lent profond est celui qui permet de récupérer physiquement et de consolider la mémoire à long terme. Une bonne literie permet, par ailleurs, de mieux reconstituer l'architecture du dos qui est mise à rude épreuve pendant la journée sous l'effet de la pesanteur. Dans un lit confortable, les muscles dorsaux de posture se réinitialisent mieux et les disques intervertébraux se réhydratent davantage, permettant ainsi de retrouver plus facilement la courbure naturelle de la colonne.

Pertinence des actes d’imagerie cervicale chez l’adulte en cas de cervicalgie non traumatique ou après un traumatisme cervical
Les cervicalgies non traumatiques sont fréquentes. Il s'agit le plus souvent de cervicalgies communes, sans signes d’alerte (drapeaux rouges) orientant vers une atteinte nécessitant une prise en charge spécifique et/ou urgente ; leur évolution est dans la majorité des cas spontanément favorable. Plus rarement, les cervicalgies sont secondaires à une maladie inflammatoire rhumatismale, infectieuse, vasculaire ou tumorale.
En cas de cervicalgie non traumatique, l’imagerie cervicale : doit se discuter en cas d’épisode de cervicalgie commune persistant plus de 4 à 6 semaines
Choix de l’imagerie cervicale de 1ère intention lorsqu’elle est indiquée : si signes évoquant une maladie inflammatoire rhumatismale, infectieuse ou tumorale : IRM / si signes de dissection artérielle cervicale : angio-IRM/ si cervicalgie commune persistant plus de 4 à 6 semaines : IRM si présence de radiculalgie, radiographies si absence de radiculalgie
Les traumatismes non pénétrants du rachis cervical représentent un motif fréquent de consultation aux urgences.
Seuls 2 à 3 % des personnes, sans trouble de conscience, consultant pour un traumatisme du rachis cervical présentent des lésions « significatives » du rachis. La cervicalgie, fréquente, évolue favorablement dans environ la moitié des cas. En cas de cervicalgie après un traumatisme cervical non pénétrant, dans le contexte de l’urgence, l’imagerie cervicale est indiquée : chez les patients instables ou présentant des troubles de conscience ou des signes neurologiques, chez les sujets de 65 ans ou plus, en cas de rachis ankylosé, si une dissection artérielle cervicale est suspectée.

L'hernie discale
Qu'est-ce que c'est ?
La colonne vertébrale se compose de plusieurs vertèbres empilées les unes sur les autres. Entre ces os, se trouvent des disques qui agissent comme des «coussins amortisseurs». Les disques sont composés de deux éléments: un noyau central gélatineux entouré d'un anneau fibreux qui attache les deux vertèbres l'une à l'autre.
Dans le cas d’une hernie discale, si l'anneau se fissure, la substance du noyau fait saillie à l'extérieur de la colonne vertébrale. Ce débordement du disque intervertébral peut alors provoquer la compression d'une racine nerveuse ou de la moelle épinière. Des hernies discales sont beaucoup plus fréquentes au niveau lombaire et cervical.
Epidémiologie
La hernie discale lombaire est une pathologie très fréquente entre 35 et 45 ans. Dans la grande majorité des cas, elle disparaît spontanément.
Seuls 5 % des patients se plaignant de lombalgie développent un mal de dos chronique invalidant et nécessitant un arrêt de travail de plus de six mois. La lombalgie est néanmoins la première cause de handicap au travail avant 45 ans, selon l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS). Plusieurs raisons expliquent la fréquence de cette pathologie. Nous sommes de plus en plus sédentaires, c’est un facteur de risque de douleurs lombaires.
Origine et symptômes
Comment une hernie discale survient-elle ? Deux conceptions se sont développée s: selon la conception mécanique (proche des mécanismes traumatiques), le nucleus est soumis à des contraintes en compression alors que l'annulus est soumis à des contraintes en tension. La répétition de ces contraintes peut finir par déchirer l'annulus et laisse sortir le nucleus : c'est la hernie discale. Ce fragment de disque saille alors dans le canal rachidien et vient comprimer la racine, c'est la sciatique (terme médical qui exprime la douleur ressentie par le malade par compression de sa racine).
Selon la deuxième conception, immunologique et biochimique (proche des phénomènes d'arthrose), des médiateurs de l'inflammation activent des protéines venant altérer le disque et favoriser la sortie du nucleus en affaiblissant l'annulus. Le mécanisme déclencheur de cette cascade est à l'étude.
Puisqu'une racine nerveuse véhicule la sensibilité et la motricité d'un territoire, sa compression peut être à l'origine d'une douleur et de troubles sensitifs (fourmillements, engourdissements) et/ou moteurs.
Examen clinique
La prescription d’examens d’imagerie complémentaires (radiographie, scanner ou IRM) est rarement nécessaire. Elle est plutôt réservée aux cas où le traitement n’a pas suffi à faire disparaître les douleurs en quelques semaines. Ces examens ne sont pas systématiquement demandés parce que, outre leur coût, les résultats qu’ils donnent ne sont pas forcément corrélés aux symptômes observés. En effet, passé 40 ans, de nombreuses personnes qui ne souffrent pas du dos présentent des images de hernie discale et, inversement, une personne peut souffrir du dos sans image de hernie discale (par exemple lors d’inflammation du disque sans rupture de sa coque). De plus, une « petite » hernie peut faire davantage souffrir qu’une hernie plus impressionnante sur un résultat d’examen d’imagerie.
Dans certains cas, le médecin traitant peut demander un examen complémentaire particulier, appelé « électromyogramme », qui mesure la vitesse de conduction nerveuse le long des nerfs (une compression par une hernie réduit cette vitesse).

Opération ?
Voilà maintenant vingt ans que des prothèses discales peuvent être proposées aux patients pour soulager des douleurs invalidantes. Mais il s'agit d'une option de dernier recours avec des indications très précises. Il ne faut surtout pas y voir une solution miraculeuse, sachant que la chirurgie du dos est bien plus risquée que celle de l'articulation de la hanche ou du genou. À terme, en effet, les douleurs peuvent réapparaître et s'avérer autrement plus difficiles à traiter qu'auparavant si l'intervention a touché ou étiré des nerfs. Dans un certain nombre de cas, des hernies, liées à une détérioration des disques, compriment les nerfs et deviennent source de douleur. Un traitement dit «conservateur» est toujours conseillé en première intention : le disque est, en effet, conservé, et l'on encourage une guérison spontanée. Il est alors envisager des séances de kinésithérapie ainsi que d'ostéopathie, ainsi que la prescription d' antalgiques et des anti-inflammatoires, une minerve ou une ceinture lombaire peut également être indiquées. Mais si les douleurs persistent après plusieurs mois et se révèlent très invalidantes, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Ostéopathie
Le but étant de soulager les articulations adjacentes (rachidienne) qui souffrent également de l'effet inflammatoire dù à l'hernie. Il est aussi nécessaire de travailler sur l'ensemble du corps comme les membres inférieurs pour favoriser de meilleurs appuis, un bon équilibre et dynamiser l'ensemble de la colonne. Le rôle est alors d'éviter de crée un appui préférentiel et donc une position antalgique unilatéral qui amènera certainement par la suite de nouvelles douleurs --> l'effet compensatoire. Si l'hernie discale c'est logée sur une latéralité particulière cela permettra de plus de centrer les appuis et de reconduire les différentes forces de gravitées. L' ostéopathe est également amener effectuer certaines techniques viscéral dans le but de "décomprimer le tronc", d'éviter une phénomène de surpression et de maintient de la douleur par peur de bouger, de respirer, ect .... Il faut favoriser le mouvement.

Bonjour, j'ai une seconde nouvelle à vous annoncer.
A partir du 9 décembre vous pourrez me retrouver au sein du cabinet pluridisciplinaire ESS (Espace Santé Sport) au 📍17 rue du 19 janvier 92380 Garches.
Les consultations sont sur rendez-vous de 14h à 19h tous les vendredis.
A très vite, prenez soin de vous.

Bonjour à tous 😊 J’ai le plaisir de vous annoncer la collaboration avec un cabinet de kinésithérapie au📍17 rue Gounod 92210 SAINT CLOUD. 🗓Les consultations sont ouvertes tous les SAMEDI de 9h à 14h.

Grossesse et perturbateurs endocriniens
Les chercheurs appellent à rester vigilants face à ces produits présents notamment dans les parfums. De récentes études viennent confirmer que ces perturbateurs endocriniens présentent un risque particulier pendant la grossesse.
Des taux inhabituels d'hormones thyroïdiennes
Les chercheurs ont mesuré deux paramètres : à quel point ces éléments se retrouvent dans l'organisme des femmes enceintes, et si leur présence est associée à un dysfonctionnement de la thyroïde, une glande qui produit plusieurs hormones importantes pour la mère et l'enfant à naître. « Ce sont des hormones qui sont cruciales pendant la grossesse pour le bon développement du cerveau, rappelle Mme Philippat. Des variations, même faibles, des hormones thyroïdiennes peuvent être associées à des troubles du neurodéveloppement plus tard chez l'enfant. »
Une vaste étude a établi un lien entre naissances prématurées et exposition aux phtalates. « L'exposition aux phtalates pendant la grossesse est peut-être un facteur de risque de la prématurité sur lequel on peut agir ». Cette étude est particulièrement intéressante par son ampleur. Elle prend en compte une quinzaine de travaux préalables, menés sur une trentaine d'années auprès de plusieurs milliers d'Américaines, et compile leurs résultats. Chez les femmes les plus exposées aux phtalates, le risque d'accoucher trop tôt n'est pas démultiplié, mais il est renforcé. Il augmente d'environ un sixième.
La HAS lance QualiScope : le service en ligne qui permet à tous de s’informer sur le niveau de qualité des hôpitaux & cliniques
La Haute Autorité de santé ouvre sur son site Internet un nouveau service qui permet à chacun de s’informer sur le niveau de qualité de tous les établissements de santé de France, qu’ils soient publics ou privés.
Des données clés pour connaître et comprendre le niveau de qualité des hôpitaux et cliniques
Pour chaque établissement de santé, QualiScope permet de visualiser :
- le niveau de certification pour la qualité des soins, avec le niveau atteint par objectif ;
- les résultats des indicateurs pour la qualité et la sécurité des soins, mesurés chaque année.
On retrouve notamment sur QualiScope la note de satisfaction de l’enquête nationale e-Satis, mesurée directement auprès des personnes hospitalisées, ou encore le pourcentage de patients qui recommanderaient l’établissement. On y trouve aussi actuellement des résultats d’indicateurs de sécurité, par exemple les complications après une pose de prothèse de hanche ou de genou.
Les données publiées sur QualiScope sont développées et mesurées par la HAS, en toute indépendance, avec des méthodes robustes assurant leur fiabilité et leur comparabilité entre établissements de santé.
Un service mis à jour en continu
Les données disponibles sur QualiScope évoluent en continu, permettant d’accéder à une information fiable et d’actualité. Les résultats de nombreux autres indicateurs de qualité et de sécurité des soins seront ainsi disponibles sur QualiScope dès janvier 2023.
Des recommandations pour un repérage plus précoce de la DMLA
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une pathologie touchant la zone centrale de l’œil, la macula. Elle survient chez les personnes de plus de 50 ans, chez qui elle constitue la première cause de handicap visuel et sa fréquence augmente avec l’âge pour toucher 25 à 30% des plus de 75 ans. Pourtant, si elle est repérée précocement, une surveillance et des traitements peuvent être mis en place afin de limiter le handicap visuel et ses conséquences sur la qualité de vie. La HAS a élaboré une fiche mémo sur le dépistage et les traitements de la DMLA à destination des professionnels de santé.
La DMLA est une maladie qui concerne environ 8% de la population française et dont la fréquence augmente avec l’âge. Au stade initial, elle ne provoque pas de déficience visuelle mais, sans repérage précoce et prise en charge adaptée, elle évolue et peut conduire à une altération sévère de la vue. Afin d’améliorer sa prise en charge, la HAS a actualisé ses recommandations de 2012 pour publier une fiche mémo à destination des ophtalmologistes, médecins généralistes et gériatres. La HAS insiste sur la nécessité d’un repérage plus précoce de la DMLA, redéfinit la stratégie diagnostique et clarifie la prise en charge et les traitements disponibles.
L’importance de l’autosurveillance
Les facteurs de risque de développer une DMLA sont les suivants : antécédents familiaux (facteur de risque principal), obésité, régime alimentaire pauvre en oméga 3 ou riche en graisses saturées, tabagisme. Il est conseillé aux personnes âgées de plus de 50 ans et présentant un ou plusieurs de ces facteurs de risque de surveiller régulièrement leur vision. Cette surveillance est à réaliser soi-même régulièrement et lors d’un examen chez un ophtalmologiste tous les 1 à 2 ans.
L’autosurveillance peut se faire en particulier à l’aide de la grille d’Amsler (que vous trouverez juste en dessous de ce post), outil d’auto-évaluation facilement accessible via internet, qui permet au patient de détecter notamment une déformation des lignes ou une tache sombre au centre de la vision (scotome).
Evaluer et traiter efficacement la DMLA
Devant des symptômes évocateurs de DMLA, l’ophtalmologiste réalise un examen clinique complet et des examens complémentaires, notamment un examen approfondi du fond d’œil, une tomographie par cohérence optique (OCT), voire une angiographie. Ces examens permettent de confirmer le diagnostic de DMLA et de déterminer quelle est la forme de la maladie présentée par le patient (atrophique ou exsudative). La fiche mémo rappelle les indications de ces examens.
Le traitement est différent selon la forme présentée par le patient. L’arrêt du tabac est conseillé dans tous les cas. Le traitement de première intention pour les formes exsudatives est l’injection dans l’œil d’un inhibiteur du VEGF (facteur de croissance de l’endothélium vasculaire). La fréquence des injections est variable selon l’évolution de la maladie.
Lorsque la DMLA provoque un état de déficience visuelle, ou dans les cas de formes atrophiques, une rééducation est proposée au patient, pour favoriser son autonomie et développer des stratégies compensatrices de la perte de vision. La prise en charge du patient doit être pluridisciplinaire et peut inclure un large panel de professionnels : ophtalmologiste, médecin traitant, orthoptiste, opticien, et, selon les cas, ergothérapeute, rééducateur en locomotion et en activité de vie journalière, psychiatre, psychologue, psychomotricien, assistante sociale et associations de patients.
Qu’elle soit atrophique ou exsudative, la DMLA est une pathologie qui demande un suivi régulier sur le long terme, par autosurveillance et par l’ophtalmologiste.

Samedi 29 Octobre Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux
Les signes avant-coureurs des AVC
- Paralysie ou engourdissement brutaux d'un coté du corps
- Difficultés soudaines à s'exprimer
- Perte de l'attention
- Diminution très brutale de la vision d'un oeil
- Céphalée brutale et inhabituelle
- Nausées, vomissements (témoignent de HTIC)
L’accident vasculaire cérébral est la première cause de handicap acquis chez l’adulte. La rééducation des fonctions motrices et cognitives poursuivie 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐥𝐨𝐧𝐠 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 peut améliorer la qualité de vie des patients.
Consultez les recommandations de la HAS sur la pertinence, les indications et les modalités de la rééducation durant la phase chronique (à partir de 6 mois après la survenue de l’AVC) 👉 https://swll.to/txdKQZ
Les mutuelles qui remboursent l'ostéopathie
Pour plus de renseignements, n'hésitez à prendre directement contact avec ces mutuelles.

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